Samedi (20/05/06)
Je voudrais être un porte-savon.
Mon dieu, l'amour crève les yeux.
Et tu sais bien que si tu pars, moi j'exploserais les miens.
Pour ne plus voir un jour qui ne te ressemble pas.
Mais quelle importance ?
Aucune, aucune.
Rions.
Et tu sais bien que si tu pars, moi j'exploserais les miens.
Pour ne plus voir un jour qui ne te ressemble pas.
Mais quelle importance ?
Aucune, aucune.
Rions.
Ecrit par Lisenn, à 02:22 dans la rubrique "Black" - Mise à jour : Jeudi 25 Mai 2006, 16:21.
Dimanche (14/05/06)
A love before time.
Le beauté de ce lieu ? Bien sur, c'est illusoire...
Je pourrais décider d'en faire quelque chose de laid, de vraiment abject.
Quelque chose d'immonde qui ferait vomir rien qu'à le regarder.
Est-ce que j'y arriverais ? Je ne sais pas...
J'aurais aimé que tu sois Haoru, et moi Sophie. On peut toujours rêver.
Mais c'est vrai, je suis lamentable.
Il fait longtemps, maintenant, que je trépasse sans mes mots.
Avant, j'aimais bien raconter des histoires.
Je les écrivais dans mes marges, à la place des cours... Alors vraiment, c'est fini tout ça ?
Maintenant je dessine, sur des feuilles bleu pâle. Adieu les carreaux. J'ai trop déconnecté.
Je devient trop irréelle. Je suppose que c'est une mauvaise chose.
Je n'ai plus de magie au bout de doigts.
Maintenant G. me fait rire.
S. n°2 égaye mes soirées.
Je pense aux assistantes sociales étranges qui hantent les toilettes.
Et je sais trop bien comment je finirais.
Mais je ne le raconterais pas.
Parce que c'est moche. Enfin, pas tant que ça, mais.
Disons simplement que ça aurait pu être un rêve en couleurs, un bijou éveillé.
Disons que ça pourrait encore, mais que je n'y crois pas trop.
Je sais que tu ne sais pas.
Je sais que les autres sont par là. J'espère qu'ils me pardonneront le silence qui s'installe.
Il y a des jours où les pauses sont plus que nécessaires ; elles sont vitales.
Sinon le ciel devient vite invivable et s'écrase sur mes épaules comme une bombe atomique.
Et c'est Hiroshima tout en dedans. Mais sans le dire.
Il faut continuer de sourire, parce que le temps s'enlace, et que j'ai juré.
Promis, je te rendrais ça.
Je sais que. Mais pardon, j'évite les gens. Je reste avec G., parce qu'il m'arrache des sourires pas croyables, pour ses yeux grands brûlés de la vie, pour ses impudeurs grandioses, pour ses confidences en l'air. Parce que.
Comment me trouver attachante ? Vraiment, je ne comprends pas.
Mais ça me fait rire et peut-être bien que tu me plaîs.
Je laisse S. n°2 parce qu'il ne sait rien, pour ses mots que je ne connais pas encore par coeur, et parce que son prénom joue en sa faveur.
Mais vous autres, vraiment, pardon. Surtout toi. Je sais, normalement, je t'aurais appelée normalement. Mais tu sauras, que c'est toi entre les lignes. Vraiment, excuse moi du peu, et de me taire. Il faut que je prenne l'air. Et puis, pff, t'es belle, et je voulais le dire, et il faut que je me ressaisisse pour être aux environs de l'égalité pour bientôt. Mais aussi, t'es encore plus belle quand t'as le bonheur pas loin, tout près, même. Je voudrais qu'il te reste. Seulement parfois, c'est dur à regarder, et à penser que ce n'est pas pour moi. Qu'il va partir, et que peut-être, ce sera toi qui le croisera dans les rues sans savoir de qui il s'agit. Alors que moi j'oublierais doucement son visage, sans l'effacer pour autant. Je ne sais pas me résoudre à ça. C'est trop... pas beau.
Mais bref. Ne m'en veux pas. Il y aura beaucoup de jours pour nous réunir, ensuite.
Je suis niaise à écrire les vannes du coeur à flots.
Ce que j'écris n'a pas de sens. Aucun but. C'est juste comme ça, pour les vagues à fleur de peau. Pour le monde qui s'enroule et s'effiloche petit à petit. C'est comme un puzzle depuis longtemps fini qui peut à peu perdrait ses pièces dans le néant. Je voudrais savoir à quoi ça ressemble, l'avenir. Et ne pas avoir cette profonde intuition de me casser la gueule bientôt.
Mon dieu, ne lisez pas mes mots.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, à G., je suis trop excessive.
Mais je l'aime, et je sais que.
Viendra l'heure...
Je pourrais décider d'en faire quelque chose de laid, de vraiment abject.
Quelque chose d'immonde qui ferait vomir rien qu'à le regarder.
Est-ce que j'y arriverais ? Je ne sais pas...
J'aurais aimé que tu sois Haoru, et moi Sophie. On peut toujours rêver.
Mais c'est vrai, je suis lamentable.
Il fait longtemps, maintenant, que je trépasse sans mes mots.
Avant, j'aimais bien raconter des histoires.
Je les écrivais dans mes marges, à la place des cours... Alors vraiment, c'est fini tout ça ?
Maintenant je dessine, sur des feuilles bleu pâle. Adieu les carreaux. J'ai trop déconnecté.
Je devient trop irréelle. Je suppose que c'est une mauvaise chose.
Je n'ai plus de magie au bout de doigts.
Maintenant G. me fait rire.
S. n°2 égaye mes soirées.
Je pense aux assistantes sociales étranges qui hantent les toilettes.
Et je sais trop bien comment je finirais.
Mais je ne le raconterais pas.
Parce que c'est moche. Enfin, pas tant que ça, mais.
Disons simplement que ça aurait pu être un rêve en couleurs, un bijou éveillé.
Disons que ça pourrait encore, mais que je n'y crois pas trop.
Je sais que tu ne sais pas.
Je sais que les autres sont par là. J'espère qu'ils me pardonneront le silence qui s'installe.
Il y a des jours où les pauses sont plus que nécessaires ; elles sont vitales.
Sinon le ciel devient vite invivable et s'écrase sur mes épaules comme une bombe atomique.
Et c'est Hiroshima tout en dedans. Mais sans le dire.
Il faut continuer de sourire, parce que le temps s'enlace, et que j'ai juré.
Promis, je te rendrais ça.
Je sais que. Mais pardon, j'évite les gens. Je reste avec G., parce qu'il m'arrache des sourires pas croyables, pour ses yeux grands brûlés de la vie, pour ses impudeurs grandioses, pour ses confidences en l'air. Parce que.
Comment me trouver attachante ? Vraiment, je ne comprends pas.
Mais ça me fait rire et peut-être bien que tu me plaîs.
Je laisse S. n°2 parce qu'il ne sait rien, pour ses mots que je ne connais pas encore par coeur, et parce que son prénom joue en sa faveur.
Mais vous autres, vraiment, pardon. Surtout toi. Je sais, normalement, je t'aurais appelée normalement. Mais tu sauras, que c'est toi entre les lignes. Vraiment, excuse moi du peu, et de me taire. Il faut que je prenne l'air. Et puis, pff, t'es belle, et je voulais le dire, et il faut que je me ressaisisse pour être aux environs de l'égalité pour bientôt. Mais aussi, t'es encore plus belle quand t'as le bonheur pas loin, tout près, même. Je voudrais qu'il te reste. Seulement parfois, c'est dur à regarder, et à penser que ce n'est pas pour moi. Qu'il va partir, et que peut-être, ce sera toi qui le croisera dans les rues sans savoir de qui il s'agit. Alors que moi j'oublierais doucement son visage, sans l'effacer pour autant. Je ne sais pas me résoudre à ça. C'est trop... pas beau.
Mais bref. Ne m'en veux pas. Il y aura beaucoup de jours pour nous réunir, ensuite.
Je suis niaise à écrire les vannes du coeur à flots.
Ce que j'écris n'a pas de sens. Aucun but. C'est juste comme ça, pour les vagues à fleur de peau. Pour le monde qui s'enroule et s'effiloche petit à petit. C'est comme un puzzle depuis longtemps fini qui peut à peu perdrait ses pièces dans le néant. Je voudrais savoir à quoi ça ressemble, l'avenir. Et ne pas avoir cette profonde intuition de me casser la gueule bientôt.
Mon dieu, ne lisez pas mes mots.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, à G., je suis trop excessive.
Mais je l'aime, et je sais que.
Viendra l'heure...
Ecrit par Lisenn, à 02:31 dans la rubrique "Black" - Mise à jour : Jeudi 25 Mai 2006, 16:21.