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Et mourir en hiver.

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.¤* Pour ne rien dire *¤.

Juste ta main contre la mienne, juste un instant, et puis je m'en vais... J'aurais voulu rester, j'aurais voulu t'aimer, mais tu vois, c'est plus fort que moi, ici mon coeur est trop serré. Non, ne dis rien, sinon je vais pleurer. Ecoute seulement écoute moi, écoute mon silence et ne fais rien d'autre, ne fais rien pour me sauver, je sais qu'ici se séparent nos chemins, mais tu sais ce n'est pas pour toujours. On a chacun notre monde, mais ils ne sont pas si loins, un jour, demain, je reviendrais. J'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement, mais le temps se joue de mes errances, vois-tu, il s'en amuse, il me tourmente, et je ne peux rester plus longtemps. Laisse tes doigts juste posés sur les miens, comme ça, ne les referme pas, tu le sais, que tu ne peux pas me retenir. Malgré les flammes dans mes yeux, tu sais bien que je suis poussière, que je m'envole avec le vent. Tu sais, un jour j'ai rêvé de tout ça, mais en ce temps là, j'avais cru, espéré, que toi tu m'empêcherais de partir. Mais maintenant je sais, je vois, que la vie t'appelle à grands cris, et tu ne peux pas, non, tu ne peux pas tout changer pour moi. Si j'avais su tricher, si j'avais su mentir, alors ce soir je ne t'aurais rien dit, j'aurais souris, juste souris, pour que tu gardes une belle image de moi. Mais non, tu vois, je ne sais pas. Ferme les yeux, je t'en supplie, et souviens toi, souviens toi bien, que le jour où je reviendrais alors on pourra être amis. Souviens toi que si un jour tu veux que je revienne, alors murmure mon nom au creux de la nuit, il viendra jusqu'à moi. Je ne pars ni loin, ni près, je pars simplement, mais souviens toi, on est liés, à la vie à la mort, et pour l'éternité. J'aurais voulu te dire pourquoi je m'en vais, mais tu vois, il y a des choses qui ne s'expliquent pas, des sentiments sans mots, sans lois. Ta main, elle était douce, contre la mienne, et c'est avec tristesse que je la quitte, mais vois-tu, le vent m'entraîne, le vent de l'absence, le vent de l'indifférence... Vois-tu, déjà, je ne suis plus humaine, je suis les courants d'airs, les herbes battues dans la plaine, les murmure dans les branches des arbres, la chanson au coeur de la nuit...

Lisènn .¤* Dans sa tête les hurlements de Gaël ... *¤.

Ecrit par Lisenn, le Samedi 21 Mai 2005, 00:19 dans la rubrique "After Time".

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