... On ...
On pleure quand on est triste... Pas quand on est vide. Pas quand dans nos yeux résonne l'absence. Pas quand plus rien n'a d'importance...
Pardon.
Parce-que ce soir je ne sais pas écrire. Trop de choses à dire. Pas assez de mots pour pouvoir sourire.
On veut crier mais pas au vent. Et puis le silence enlève nos belles phrases, les déchire et les éteint.
On attend que le soleil se lève, ou qu'une étoile veuille bien passer.
On attend qu'une ombre veuille bien se glisser entre nos yeux et le ciel qui nous tue à trop le regarder. On se tais, parce-qu'on nous a volé nos voix, on esquisse sur nos lèvres l'ombre d'un sourire pour laisser une belle image de nous et puis on attend simplement que la vie ou la mort s'empare de nous. Juste une poupée de verre au milieu d'un champs de fleurs, que le temps finira par âbimer.
On restera là, parce-qu'on aura plus la flamme en nous pour nous relever.
On attendra l'éternité s'il le faut, on attendra que quelqu'un ramasse nos éclats, les réchauffe, les serre fort entre ses mains.
On attendra que quelqu'un nous prenne par la main et nous secoue, un peu, beaucoup, pour nous arracher à la nuit qui s'est glissée dans nos veines.
On attendra qu'on nous redonne un morceau de soleil, un rayon de lumière pour colorier nos yeux.
Elle fait défaut.
Toujours.
Des erreurs, trop d'erreurs.
Bien trop.
Elle a tout faux.
On se perd en silence...
[Dis, tu me le dirais, si tu ne voulais plus que je te parle? ...
Dis-moi, s'il te plaît...
Parce-que maintenant, j'ai peur...]
Lisènn...
Ecrit par Lisenn, le Lundi 20 Juin 2005, 00:06 dans la rubrique "After Time".