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Et mourir en hiver.

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... Les nuits diluviennes ...

 

Qu'elle sourie ou qu'elle pleure, qu'elle soit ici ou ailleurs, quand elle contemple son reflet, il lui renvoie toujours la même image, toujours ce même visage étrange.

Elle a beau, du bout de ses doigts mauves, rider la surface d'argent de l'eau, elle voit toujours ces mêmes étoiles, trois étoiles bordées de noir, imprimées sur pomette gauche, un peu éclipsées par les cascades de rouge et de bleu qui descendent de ses yeux.
Et pourtant, quand elle passe sa main sur sa joue, elle ne sent rien, rien que la chaleur douce de sa peau sombre qui réchauffe ses doigts.
Et, quoi qu'elle fasse, les yeux turquoise la regardent toujours de la même façon. L'image du lac a des yeux impitoyable, des yeux d'acier, sans émotion.
Parfois, même, elle voit l'onde frémir légèrement et dessiner dans son dos les ailes noires. Pourtant, elle sait bien qu'elles ne sont pas là, ces plumes légères et pourtant si sombres.

Tout cela la trouble un peu. Est-elle aussi impassible, aussi vide et aussi coupable que l'eau tente de le lui montrer, est-ce sa vérirable nature qu'elle aperçoit flottant à la surface argentée, à demi-immergée dans ce nuage de brume tranquille qui enveloppe les roseaux d'un air surnaturel?
Ou est-ce seulement ce reflet mystérieux qui veut lui mentir?

Le soleil qui s'éveille à peine vient caresser légèrement l'onde d'argent, faisant scintiller les petites vagues qui chuchotent. Les rayons encore tout engourdis viennent effleurer les fines gouttelettes irisées, ourlant délicatement les fragiles branches des roseaux qui se redressent timidement avec l'arrivée du matin.
Le ciel, encore tout endormi, s'embrase maladroitement de couleurs majestueuses, comme si l'enfant, avec ses crayons multicolores, avait su donner sans le faire exprès une touche magique à son dessin.
Et déjà, lunes et étoiles fatiguées s'effacent, emportant avec elles le léger parfum nocturne qui subsistait encore.
Déjà, le cheminant du ciel, le gardien des rêves, recommence sa longue marche afin de ramener dans ses mains les grains de sables dorés qui danseront vers les yeux des enfants quand la nuit reviendra.

Le temps reprend ses droits, le monde ses couleurs, et, petite fleur blanche qui s'épanouit sur l'immensité verte, la fillette songeuse sourit à son reflet qui s'estompe peu à peu.

Et puis, comme chaque matin, elle va courir à travers l'harbe balbutiante de rosée, parce que sinon les fleurs qu'elle serre fermement dans son joli poingt mauve vont finir par fâner, et qu'alors, elle ne pourrait plus les lui offrir...

[Je voudrais m'excuser d'avoir été méchante hier soir, mais je ne pourrais pas, je ne saurais pas, il n'y aura que mon silence pour le dire...]

...Missing in the rain...
Comme dans le Singe en hiver

Rêvant de Mer de Chine...
De maintes et mille chimères
Que le vent de T'ien-Tsin
Balaye au soleil levant:
J'aiguille mes nuits de vaines morphines

Laissant les bras de "Morphée"
Embrassant les divines fées

De traversée facile...
Ange aux mirages éphémères
Tes démons –héroïne-

Mélangent en mon univers
L'amer limon, l'orange sanguine et la ciguë...
Dans mon verre ondoient

Les sphinxs à corps de lion
Au ciel des jardin
Des babylone de Babylone....


Sans elles, comment prendre mon envol ?
 Sans toi, je dégringole...
...Mais chaque fois que l'abandon me berce

La voix de Cupidon s'en mèle
Et me transperce de tridents

Qui versent en mon sang,
La céleste essence

Scellant ma dépendance...


Chaque fois ton poison m'ensorcelle, je bois...
Tant que ma raison chancelle
Et je me plonge dans un bain dénué d'ecueils,
Aux nuées des songes emnués de Gabin et Verneuil...


...Comme un poisson volant

Je navigue entre deux mondes

En filant
D'un poison l'autre

Allant d'un sérum à un autre...
Et d'un abandon l'autre

Je te fuis

Je t'attends
Au fil de mes nuits blanches...


Quand la Loire, lent serpent docile,
Prends au soir les semblants du Nil,
La lune s'y endort et son fil d'or
Tend mon lit de fortune,
Où je m'invente en mon exil
Un corridor parmi la brume
Qui mène au dunes et pyramides,
Au blanc phosphore des écumes ...


Chaque fois
Ton putain de soleil flamboie...
Qui l'atteint se brûle les ailes
Et comme Icare

Je bascule au sempiternel
Et se réveille ce mal que j'ai au fond de moi...

[Dark-ever]

 

Ecrit par Dark-ever, le Samedi 12 Février 2005, 10:34 dans la rubrique "After Time".

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Commentaires

emmadu91

emmadu91

12-02-05 à 10:53

(dsl si je vas parlé d'un truc qui na aucun rapport avec ce que ta écrit )
Tu écris plus mon histoire préférée sur l'autre joueb ?! tu sais mon écrivain préférée me manque a moi... Alors j'attend avec HATE la fin de l'histoire 1 jour, si tu veux bien l'écrire bien sur...
Voila je te fais de gros bisooo et puis je te dis que je pense ssouvent a toi... Bizooo miss


Re:

Dark-ever

Dark-ever

12-02-05 à 11:41

Si si, je vais continuer à l'écrire, mais j'avais pas trop le temps...
La c'est les vacances, je vais pouvoir le faire :)

Biz

[Dark-ever]


Re: Re:

emmadu91

emmadu91

12-02-05 à 13:20

Ok merci !!! T'es en vacance toi ?! quel chance ! lol moi c ds 1 semeine !! j'ai TROP hate !! lol
bizoooo miss


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