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Et sinon, que dire ? Rien... J'ai la poitrine pleine de vide. Abîmée d'absences...
Oh, tiens, tu sais. Je n'aime ma mère que quand elle danse. Quand elle est une autre... Quand elle se tait, et qu'elle m'appararaît plus loin, si belle, si lointaine, dans un tournoiement qui n'appartient qu'à elle. Elle m'apprivoise, sans le savoir, parce qu'elle effleure mon autre pays, ce parfum de là bas qui se cache au creux de mes veines... C'est dans ces moments là que je voudrais lui ressembler, et savoir obéir à mon coeur et mon corps... Mais ce sont des instants fragiles, que l'on brise si facilement qu'on les oublie. Je n'aime ma mère que quand elle danse, et encore... Mais autrement, j'ai remarqué tout à l'heure en voiture. Elle ne me touche même plus. Elle parlait à un vide, un gouffre. Et moi j'avais les yeux humides, parce que j'avais beau lutter, je n'entendais rien de ces mots. Moi même, je suis une autre... Je ne suis plus grand chose, d'ailleurs. Je n'ai pas d'avenir. Alors sinon, que dire ? Rien, vraiment, qui ne sois écoutable... Et puis l'ange est parti, l'ange ne m'entendra plus. Je préfère le silence.
Ecrit par Lisenn, le Vendredi 17 Février 2006, 20:23 dans la rubrique "After Time".
Commentaires
Jokeromega
17-02-06 à 22:11
Coucou,
C'est délicat les mots ici. Continue...
Et courage!
Bise.
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Re:
Lisenn
17-02-06 à 22:16
Oh, bonsoir...
Ahem, merci. C'est gentil...
Bises.
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