Life is life
--> un beau titre pour un truc pas beau
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Avant de commencer, un grand merci à Songe qui m'a réparé IE... Et donc qui a permi la résurrection de ma barre d'outils =)!!!
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Un truc qui ne vaut pas la peine d'être lu, j'vous assure, c'est juste un p'tit brin de colère...
Eavanne soupire... Encore une journée qu'elle va passer à contempler les nuages qui défilent à travers le vélux. Tout ça à cause de Lui, parce qu'elle était de trop dans sa journée, dans son programme. Comme toujours. Elle se remémore la conversation (si on peut appeler ça une conversation!) qu'elle a eu il y a une heure à peine et qui lui à gâché toute une journée...
-EAVANNE! ETEINDS CET ORDINATEUR! (évidemment, toujours quand elle en a besoin)
-Deux secondes, je finis un truc...
-ETEINDS LE TOUT DE SUITE! SI DANS TROIS SECONDES T'AS PAS ETEINDS JE COUPE LE COURANT (c'est qu'il en est capable, l'enfoiré)
-Ouai, et pis quand t'auras tout planté et que tu pourras plus travailler sur tes soit-disantes conférences, tu viendras pas te plaindre, et pis c'est pas moi qui t'aiderait à tout réparer, t'auras qu'a sortir le portefeuille... (toujours, toujours le faire flipper un peu à propos de ses écus, il ne penses qu'à ça)
-TU ME PARLES PAS SUR CE TON! TU VAS TE PRENDRE UNE BAFFE SI TU CONTINUES ET T'AURAS LA TETE QUI VA VOLER JUSQU'A L'AUTRE BOUT DE LA PIECE!
-Tu peux me foutre autant de baffe que tu veux, ça m'est complètement égal. (vas-y, fous en moi une, tu rigoleras moins après...)
-T'AS DE LA CHANCE QUE JE ME CONTROLE! MON PERE MOI C'EST A COUPS DE CEINTURON QU'IL M'A ELEVE (ouai ouai, je sais, t'as déjà du me le dire des millions de fois, et ça me passe toujours au-dessus de la tête)
-Ben vas-y, te gêne pas, fous moi des coups de ceinturons, ça te libérera (et pis moi, j'en ai rien à fouttre alors, t'façon t'oseras pas, parce que j'ai pas peur de toi, j'te fixe droit dans les yeux, et toi tu baisse la tête...faut croire qu'un plus t'es lâche...)
-ARRETE DE REPONDRE! C'EST MOI LE CHEF ICI! (vas-y, pique ta crise, tout ça parce que t'es trop minable pour que j'obéisses)
-Bon, moi je vais y aller, tes beuglements d'éléphant hystériques, ça va finir par me donner mal à la tête et puis j'ai pas envie de parler avec toi (toujours, toujours avoir le dernier mot, celui auquel il sait pas répondre, même qu'il en frise l'apoplexie tellement il devient rouge...)
Et hop, escalade des escaliers à la vitesse de l'éclair, sans oublier de claquer la porte en rentrant dans la chambre, ça l'énerve, elle le sait, elle le fait exprès, elle se venge. "Mais c'est pas bien de se venger, il faut pardonner". Elle y peut rien, elle est comme ça. Rebelle. Insoumise. Elle veut être libre, libre de choisir son destin, ses actes, tout. Elle ne regrette jamais ce qu'elle dit, au contraire, elle voudrait lui en crâcher encore plus à la gueule, lui dire tous ces mots qui lui brûlent les lèvres (Regarde toi, t'es pas un père, t'es rien... Tu m'reproches de pas t'aimer, mais t'as rien fait pour, alors t'es qu'un inconnu, un étranger, un ennemi...) Mais elle se retient, déjà là, elle joue avec le feu; elle frôle le fer chauffé à blanc. Elle connait les limites de l'autre. Elle sait jusqu'à quel point elle peut aller sans se faire taper.Elle est comme ça, elle à toujours su déchiffrer les limites, chez n'importe qui, et elle marche dessusn tujours, elle s'entraîne, elle s'endurcit, comme ça le moment venu elle n'aura aucun mal à les franchir.
Allongée sur son lit aux draps froissés qu'elle n'a pas pris la peine de refaire, elle contemple les bourrasques orageuses du ciel en enroulant pensivement une mèche de cheveux brune autour de sa main. Si seulement il n'y avait que ça... Mais il y a toujours autre chose, il a toujours un autre pretexte pour défouler sa colère sur elle, et elle ne fait rien pour arranger ça... Sans même tourner la tête, elle allonge le bras pour attrapper le manche de la guitare qu'elle sait posée à côté d'elle, jouer, ça la calme touours un peu. Elle se redresse, accorde rapidement l'instrument, et puis elle se déchaîne sur Good Charlotte, elle adore ça.
-EAVANNE! MOINS FORT! (évidemment, quand c'est lui, il peut jouer et déranger tout le monde, ça lui est égal)
-T'inquiètes pas, j'arrête, je veux pas jouer en sachant que t'écoutes, ça gâche tout le plaisir. (et toc!)
Pour la peine, elle va se coller devant la télé, avec les autres, et s'abrutir avec les inepties qui y défilent. Enfin ça, c'est ce qu'elle croit. Parce qu'à peine installée...
-EAVANNE! ETEINDS CETTE P**** DE TELE AVANT QUE JE LA JETTE PAR LA FENETRE ET VIENS METTRE LA TABLE! ET ACCROCHE TA LESSIVE, ELLE TRAINE DANS LA MACHINE DEPUIS CE MATIN!
Ben voyons... Alors qu'ils sont 5, avachis devant le petit écrans et absorbés par ses images dérisoires et criardes. 5 qui gaugent devant depuis la pointe du jour... Quant à la lessive, c'est même pas la sienne, celle là elle à été accrochée direct, mais elle s'en fout, elle va le faire ça lui évitera de mettre la table et comme ça il crisera un peu plus...
Voila. Récit de sa passionante matinée. Elle s'en moque, elle a l'habitude. Depuis 15 ans, c'est comme ça tous les jours. Et tous les jours, elle va un peu plus loin dans la provocation, mais elle ne peut pas faire autrement, c'est à cause de ce dont elle se souvient, ce qu'elle n'oubliera jamais, et qui fait qu' elle le hait, qu'elle les hait.
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J'avais bien dit que c'était sans intêret. C'est une histoire sans arrière-pensées, sans suite, sans fin, sans avenir, et destinée a être éffacée dans pas longtemps...
[Dark-ever]
Ecrit par Dark-ever, le Lundi 20 Décembre 2004, 13:56 dans la rubrique "After Time".