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Et mourir en hiver.

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... Murmure Fermé ...

Différente, Infréquentable...
A vos risques et périls, donc.
Je me perd. J'écris, j'écris trop. Je me cherche. J'ai l'impression que j'ai déjà écrit tout ça des millions de fois, mais si ça peut m'aider à maintenir mon fragile équilibre au dessus de l'abîme, alors je le réécris. Je ferme les yeux, et je cherche, parmi les détours emmêlés de mon âme, à qui appartient ce reflet. Je suis comme tous les autres, je n'ai rien d'extraordinaire, et pas de quoi être fière de moi. Je suis contradictoire jusqu'au bout de mes doigts, un paradoxe à moi toute seule. On peut me briser d'un seul mot, d'un seul silence, comme on peut réveiller la flamme noire dans mon regard et comme je peux détruire tout ce qui m'entoure. Je suis muette ou bien je crie, mais je ne parle pas de peur qu'il n'y ai personne pour écouter. Dans mes yeux se déchirent et s'entrelacent l'amour et la haine, mes mains savent détruire et donner. Je suis l'ange et le démon, les flammes et l'eau pour les éteindre. Je vois s'effondrer autour de moi tous mes repères, j'ai perdu ce avec quoi j'ai grandi et maintenant c'est moi que je perd. J'ai sacrifié trop de rêves en vain pour pouvoir effacer toutes mes cicatrices, mais un jour je saurais vivre avec. Je vis dans l'ombre de ces gens qui paraissent trop vivants, dans la peur de ne jamais être à la hauteur. J'essaie de me persuader que je n'ai pas fait seulement des erreurs sur mon chemin, que même si tout n'est pas rose, il vaut mieux ne pas retourner en arrière, car tout n'es pas noir non plus. J'essaie de croire que ce n'est pas toujours ma faute, que je ne suis pas toujours coupable quand le ciel s'éteind dans leurs yeux et que je sais pas l'y remettre. Je tremble, je m'éteind comme la flamme d'une bougie, je sais déjà que je me relèverai, mais pour combien de temps...
Je m'éternise dans le passé parce-que ça me paraît plus beau, je ne veux pas grandir parce-que la vie me donne le vertige rien qu'à la sentir m'effleurer.
Je ne veux plus refaire le passé car il m'a faite comme je le suis, je ne voudrais pas changer car à défaut de m'aimer moi j'en ai d'autres à aimer.
Je vole la force de me relever dans leurs yeux, parce-qu'ils sont tout ce pour quoi j'ai envie d'exister. J'aime trop, trop vite et pour toujours, et chaque jour, j'aimerais les entendre me dire qu'ils ne m'abandonneront pas parce-que si c'est moi qui le dit je n'y crois pas.

J'ai voulu mourir, je n'en suis pas fière, pas honteuse non plus. Je n'en parle pas pour ne pas être jugée, mais à vrai dire, les regards des autres m'importent peu, mon seul rêve est entre mes mains. J'ai besoin de leurs présence à chaque instant, mais je sais que c'est un voeu impossible, alors je cueille chaque seconde à leurs côtés comme j'attrappe des étoiles, je les cache au fond de mes yeux, je les contemple, je les protège, pour qu'ils soient éternels à briller.
Je veille, j'attend, je refuse de m'endormir pour ne pas perdre pied, pour ne pas me noyer dans trop d'images fausses. Je ne veux pas partir sans un dernier sourire, je veux ses mots parce-qu'ils savent toujours me redonner le courage de continuer, et il le sait, je veux leurs mots parce-que je les aime, et ils le savent.
Je suis egoïste dans ma manière de vouloir ravir à tout prix un coin de leurs coeurs, dans mes mots qui les ramènent toujours à moi, avec mes larmes qui ne se tarissent qu'avec eux. Je suis trop mais pas assez, jamais comme il faut. Hors normes, parce-que je fuis et réinvente la réalité. Je voudrais faire confiance comme je le désire, mais je ne peux pas choisir, de trois ils sont devenus deux, peut-être même un. Parce-que c'est toujours différent.
Je revois mon visage et je ne le reconnais pas. Il y a trop de noir dans mes yeux, trop de manques, trop d'envies, trop d'illusions brisées vulgairement, trop de rêves répandus, trop de larmes enfermées. J'aimerais qu'ils me promettent l'impossible, qu'ils remettent des rayons de soleil en moi, mais même moi je ne sais pas comment faire, je ne connais pas mon mode d'emploi. Pourtant, ça paraît si facile, vu de l'extérieur, on le murmure dans un courant d'air et le vent porte nos mots pour qu'ils se réalisent.
J'ai rêvé qu'on m'aimait.
J'aimerais écrire leurs noms pour qu'ils sachent, pour qu'ils comprennent l'importance qu'ils ont pour moi, pour qu'ils puissent choisir et me dire. Je voudrais connaître la vérité même si elle doit me réduire en poussière, même si elle ne doit laisser de moi que quelques éclats de verre abandonnés qui rougissent au soleil. J'aimerais qu'on m'explique. Qu'on m'apprenne.
Mais si je l'écris, j'aurais bien trop peur des conséquences.
Donne moi la main que je ne la prenne pas,
Décroche mes ailes
Envole moi ...
Je. Déjà rien que ce mot là, c'est dur à dire...
Trop. Parce-que s'ils ne sont pas là, ça ne me correspond pas.
Alors...

[Des murs d'absence entre mon coeur et le soleil]
Entre nous, crépitement du silence...
La voix des flammes...
[elle], c'est une fin en soi.

Dis-moi, parle moi...

Lisènn...

Ecrit par Lisenn, le Lundi 20 Juin 2005, 15:57 dans la rubrique "After Time".

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Commentaires

D'une extremité à l'autre... d'un rien.. du tout...

aileapart

aileapart

21-06-05 à 23:54

Être tout, ou n'être rien.
Donner tout, ou détruire le peu de ce qu'on a...

Tes desirs sont purs, Lisenn.

Parce qu'à force de tout donner de soi, on en attend trop des autres...
Parce qu'à force de voir qu'on en attend trop, on se lasse...
Vivre trop, ou pas assez mourir.
Parce qu'on en attend trop de soi.
Parce que les silences en disent long...

TU es un être comme les autres, pourtant, TU es différente, dans ta manière de voir les choses. Parce que nous vivions un rêve, et nous ne voulions pas qu'il s'arrête, de peur de changer, depeur d'avoir mal, encore plus, toujours...
Peur de vivre, peur des actes faits ou pas, peur du temps qui passe. Peur de décevoir les autres... (...comme eux nous deçoivent...)

Accepter l'imperfection ; les erreurs. Les leurs, les miennes, les tiennes. Pardonner. Accepter de ne pas être comme "ils veulent", constamment. Parce que le temps, et parce qu'on change, qu'on le veuille ou non, qu'on le voie ou pas.


Parce que tu écris du vrai. De l'important. Pas du pipeau.
Parce que tu vis terrible. Et douleur. Pas de plaisir sincère (?).
Continues de t'exprimer. Atteins le meilleur, le sommet. De là, tu pourras constater que les cicatrices nous poussent vers un autre endroit, qu'on avance, qu'on apprend. De là tu verras par toi-même le chemin que tu as parcourus. Tu verras d'un autre oeil.

Je te souhaite... beaucoup de choses biens, et belles.
Je tiens à toi. (Tu me rappelles moi...)
Accroches toi à l'espoir qui te dit qu' "après, ça ira mieux, je te le promets".
Accroches toi, pour pouvoir te dire, plus tard : "J'ai été forte ; malgré tout ça, j'ai tenu, et me voila ici aujourd'hui". Ce jour arrivera.


Je t'embrasse fort...
Et t'envoies du courage par milliers.

(Je suis pas loin, tu sais..)


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